lundi 25 août 2014

La plantation de Leila Meacham

Date de parution: Avril 2014
Éditions:  Charleston
Nombre de pages: 528 pages
ISBN: 978-2368120200
Titre VO: Roses


Quatrième de couverture :  Caroline du Sud, avant la guerre de Sécession. Privé de son héritage, Silas Toliver s’associe à son meilleur ami, Jeremy Warwick, pour monter une expédition ferroviaire vers un nouveau territoire portant le nom de Texas. Jessica, fille d’un riche propriétaire terrien, a caché un esclave fugitif. Son père veut la marier avec Silas pour sauver l’honneur de sa famille. Amour, mariages, amitié, trahison, tragédie et triomphe, tous les ingrédients qui ont fait le succès des Roses de Somerset sont là, avec en toile de fond l’esclavage et son abolition, la découverte de l’Ouest, la guerre de Sécession.
Avec ce magnifique roman, Leila Meacham remet au goût du jour les grandes sagas historiques pour le plus grand plaisir de ses lectrices du monde entier.


Mon avis: Je n'ai toujours pas lu les Roses de Somerset mais lorsque j'ai vu que ce livre rappelait La couleur des sentiments, j'ai su qu'on allait bien s'entendre tous les deux! 

Le livre débute avec l'histoire de Jessica, fille d'un riche planteur qui se contrainte d'épouser Silas Toliver. En effet, Jessica a un idée bien tranché sur la question de l'esclavage, encore très répandue à cette époque. Quand elle tente de faire passer un esclave noir avec l'aide d'une institutrice, son père découvre ce qu'elle trame. Il lui pose alors un dilemme: épouser Silas Toliver ou finir sa vie dans un couvent.
Silas Toliver est promis à Lettie, une jeune femme tout à fait charmante, dont il est très amoureux. Son désir le plus cher est de pouvoir mettre en place sa propre plantation au Texas. Pour cela, il demande à Carson Wyndham, le père de Jessica, de l'aider à financer le voyage qu'il remboursera par la suite. 
Le père de Jessica propose donc à Silas d'épouser sa fille contre l'argent dont il a besoin pour son expédition. Comment épouser Jessica, qu'il n'aime pas, alors qu'il est promis à une autre ?

Dès le début, j'ai adoré ce livre! Les personnages sont très attachants. Je voulais vraiment savoir comment tout cela allait se dérouler pour eux. Petit à petit, d'autres personnages se greffent à l'histoire de Jessica & Silas: leurs enfants, les petits enfants, les amis.... On est plongé dans la vie de ces gens, dans leur quotidien pendant des années pas facile pour l'Amérique et on les suit jusqu'à leur mort, pour certains. 

En bref, une saga comme j'aime: des sentiments, de l'émotion, des secrets, des trahisons... Je me suis trouvée totalement happée dans cette histoire passionnante! J'ai eu un vrai coup de cœur pour les personnages de Silas & Jessica, leur histoire d'amour est touchante et émouvante.

Le style d'écriture de l'auteur, que je ne connaissais pas, m'a charmé. J'ai ressenti sa joie et son envie de nous faire partager cette histoire. J'ai à présent hâte de lire les Roses de Somerset

Un livre que j'ai beaucoup apprécié, je le conseille. Malgré ces 500 pages, il se lit vraiment rapidement (en deux jours je l'avais terminé!) . Une belle saga familiale!

 ♥ ♥ ♥ ♥

 Je tiens à remercier les éditions Charleston & les éditions Leduc pour ce partenariat et cette lecture.


Un mot sur l'auteur: Leila Meacham est l’auteur de Les Roses de Somerset, son premier roman, qui a connu un succès planétaire : publié dans vingt-cinq pays, il a été un best-seller du New York Times.








jeudi 14 août 2014

De l'espoir au désespoir de William Lahcénés

Date de parution: Mai 2014
Éditions: Amalthée
Nombre de pages: 314 pages
ISBN:   978-2-310-01656-8


Quatrième de couverture:  Je ne suis pas écrivain, un concours de circonstance m’a fait prendre la plume et revenir sur mon chemin de vie.
Je suis né bâtard dans les années trente dans un milieu très pauvre. Quand ma mère est morte, c’est ma grand-mère qui m’a recueilli : je me revois, grelottant derrière le poêle à charbon, rêvant de devenir architecte pour offrir à cette femme un logement digne de ce nom, tout confort ! J’étais convaincu de mon potentiel, mais, à onze ans, je ne savais ni lire ni écrire, c’est dire si cette profession m’était inaccessible. C’est à l’armée que je me suis formé jusqu’au niveau d’ingénieur en bâtiment. Et de retour à la vie civile, le diplôme d’architecte, je l’ai décroché !
L’heure de la retraite a sonné, et je me souviens que toute ma vie fut basée sur l’espoir, l’espoir de sortir de la pauvreté, l’espoir d’une vie meilleure… Mais je me souviens aussi de tous les drames qui ont jalonné mon existence, tous ces deuils que j’ai dû faire, je revis les jalousies, les agressions, les plaintes, les maladies, les dépressions, et tout ceci m’entraîne vers le désespoir.


Mon avis: Avec ce livre, j'ai pu lire le récit de vie d'un homme qui fait le bilan de ce qu'il a vécu. L'auteur ne se dit pas écrivain mais il a une jolie plume.

J'étais intriguée par ce livre sans trop pouvoir expliquer pourquoi et je ne savais pas non plus forcément à quoi m'attendre.

L'auteur nous parle de son enfance dans la pauvreté avec un père absent, qui ne le reconnais pas et sa mère qui meurt très tôt. C'est le premier deuil important d'une longue série...Il s'installe alors avec sa grand-mère qui n'a pas plus de moyens financiers que sa mère. Malgré cette pauvreté, c'est un garçon heureux qui grandit dans la mesure où des valeurs importantes lui sont inculquées. Sa grand-mère, par exemple ne se plaint jamais de sa condition. Malheureusement, celle-ci décèdera peu de temps après l'avoir recueilli.

A sa majorité, il décide de s'engager dans l'armée et fait une brillante carrière. N'ayant pas fait d'études plus que ça, il va se montrer déterminé à s’instruire et reprendre ses études. Il deviendra architecte, son rêve d'enfant se réalise alors. 

Malgré une réussite professionnelle assumée, la vie de famille ne se porte pas aussi bien. L'entente avec sa femme se dégrade, une de ses filles se suicide et il y a la fameuse Affaire qui a lieu. Je ne savais pas à quoi m'attendre avec cette affaire. En réalité, il s'agit d'un membre de sa famille qui le spolie. L'auteur fera de nombreux mois de prisons pour les faits qui lui sont reprochés avant que son innocence soit reconnue.

J'ai apprécié le style de l'auteur assez direct. Cependant, ce qui m'a beaucoup refroidie ce sont les avis personnels de l'auteur qui sont répétés de nombreuses fois tout le long du livre. Pour lui, la France est un pays d'assistés et il n'hésite pas à faire l'apologie de Sarkozy en pensant que seul cet homme peut venir en aide à la France (l'écriture du livre s'est achevée au moment où Sarkozy a été élu). Ce n'est pas juste le fait de ne pas partager ses idées mais je n'ai pas l'habitude qu'un auteur prenne position comme cela dans mes lectures. C'est assez dérangeant et encore une fois très répétitif tout le long du livre...

L'auteur a su montrer à travers ce livre que si l'on se donne les moyens d'y arriver on peut. C'est un message important et c'est ce que j'ai le plus apprécié. A force de travail on peut réussir et atteindre nos objectifs. C'est un message porteur d'espoir. 
La fin du livre est plus sombre avec le décès de son enfant. Un drame dont il est impossible de se remettre et qui porte l'auteur au fond du désespoir.

En bref, mon avis est mitigé ce qui est surtout dû aux positions et avis personnels de l'auteur trop prononcés.

 ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Amalthée pour ce partenariat et cette lecture.


 

mardi 12 août 2014

Rue du bonheur de Anna Fredriksson

Date de parution: Mai 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 432 pages
ISBN: 9782207116180
Titre VO:  Lyckostigen
Traduction: Carine Bruy


Quatrième de couverture:  Mère célibataire, Johanna lutte pour joindre les deux bouts, tandis que son ex-mari, Calle, a refait sa vie loin d’elle. Il a quitté la ville pour s’installer à Stockholm avec sa nouvelle petite amie – la très sophistiquée et cultivée Fanny – et commencer une carrière couronnée de succès.
De son côté, Johanna s’inquiète pour ses filles, dont la plus jeune est le souffre-douleur du collège. Pour ne rien arranger, un patient se suicide dans le centre pour toxicomanes dans lequel elle travaille comme aide-soignante, et Calle refuse désormais de lui verser sa pension alimentaire.
Un beau jour, Johanna gagne vingt millions de couronnes au loto. Sa vie va alors prendre un tout autre chemin. 


Mon avis: Quand j'ai vu la couverture et le résumé de ce livre je m'attendais à avoir un coup de cœur et puis finalement je ressors un peu déçue de ce livre.


Johanna, divorcée de Calle depuis de nombreuses années élève seule ses deux filles Agnès et Sara. Son ex-mari qu'elle croise en coup de vent lorsqu'il vient chercher les filles pour le week-end, a refait sa vie dans la capitale, à Stockholm. Il a emménagé avec Fanny et est devenu dentiste. 

Johanna se plait bien dans sa petite banlieue, Rue du bonheur. Elle travaille comme aide-soignante et se sent utile. Mais tout commence peu à peu à basculer avec le harcèlement que sa fille Sara subit au collège et avec la mort d'un de ses patients d'une overdose. 
Le jour où elle découvre qu'elle a gagné au loto le gros lot, elle décide de faire ses valises et de partir s'installer à Stockholm, dans le même bâtiment que son ex mari!

L'auteur nous offre un roman à plusieurs voix ce qui est assez plaisant. On a tout à tour le point de vue de Johanna, Calle et Fanny. 
Les personnages sont intéressants car assez profond. Johanna a de nombreux questionnements sur sa vie de femme et de mère également; Calle a de sombres secrets qu'il ne souhaite surtout pas extérioriser et Fanny qui n'est pas la petite-amie godiche a laquelle on peut s'attendre mais qui fait preuve de patience et de bon cœur.

Mais, là où j'ai été déçue c'est que j'ai trouvé cette histoire trop linéaire à mon goût. C'est un roman qui traite d'une famille recomposée et de secrets à affronter. Hélas, ce n'est pas suffisant ou alors je n'ai pas accroché plus que ça avec les sujets abordés. Il m'a manqué de la passion, des événements qui bousculent l'ordre des choses...Au final c'est une lecture un peu trop plate pour moi. Chose étonnante car ce roman avait tout pour me plaire.

En bref, une lecture agréable mais qui m'a un peu déçu.

 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.


Un mot sur l'auteur: Elle a publié son premier roman en 2011. Scénariste de longue date pour plusieurs productions, elle travaille aussi bien sur des longs métrages que sur des adaptations TV telles que Les Enquêtes de l'inspecteur Wallander, tiré des romans de Henning Mankell (Arte).
 


lundi 11 août 2014

L'affaire Thomas Quick de Hannes Råstam

Date de parution: Juin 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 656 pages
ISBN:  9782207117583
Titre VO:  Fallet Thomas Quick
Traduction: Lucas Messmer


Quatrième de couverture:  L'histoire vraie d'un homme qui confessa 33 meurtres... mais n'en commit aucun.
Thomas Quick a été reconnu coupable de huit meurtres et en a confessé vingt-cinq autres, tous commis entre 1964 et 1993. Il est considéré comme le violeur, cannibale et tueur en série le plus impitoyable de l'histoire scandinave.
Printemps 2008. Hannes Råstam, journaliste d'investigation, lui rend visite dans l'hôpital psychiatrique de haute sécurité où il est interné à vie. Après l'entrevue, Råstam rassemble tous les documents liés à l'enquête. Il décortique chaque interview, épluche les déclarations du serial-killer, étudie les verdicts et les nombreuses reconstitutions des crimes par la police. Jusqu'au jour où il finit par découvrir l'impensable... Thomas Quick est innocent.
Mais, alors, qui est donc le véritable et terrifiant meurtrier? Et comment un homme innocent a-t-il pu être condamné à de tels crimes? L'Affaire Thomas Quick est l'histoire vraie d'un homme déroutant, instable et ambigu, un coupable idéal, et d'un assassin sauvage qui, lui, court toujours...


Mon avis: Voilà une lecture qui m'a dérangé et mise mal à l'aise..Et pour cause, Hannes Råstam nous démontre tout le long du livre comment un homme s'est trouvé accusé de plusieurs meurtres alors qu'il n'est l'auteur d'aucun de ces assassinats! 

Thomas Quick alias Sture Bergwall confesse plusieurs meurtres à la police suédoise. Certains de ces meurtres remontent à de nombreuses années et n'ont toujours pas été élucidés. Au fur et à mesure des aveux et enquêtes de police il est déclaré coupable de plusieurs de ces meurtres et mis en prison. Mais, au fil des pages on se rend compte que beaucoup ne croit pas en la culpabilité de Quick. Pourquoi ? Et surtout comment un homme peut-il confesser de tels actes et abominations sans en être l'auteur ?

Hannes Råstam décide alors d'enquêter sur Thomas Quick et nous fait part dans ce livre de ses découvertes pour le moins spectaculaires! Il reprend le fil de chaque enquête, étudie les rapports de police et divers enregistrements...pour se rendre compte que Quick est bel et bien innocent! 

Outre, l'aspect purement policier dans le livre, il y a également une partie importante qui concerne la psychologie. Bergwall est interné dans un hôpital psychiatrique et pour mieux rentrer dans son rôle de meurtrier en série il change de nom et utilise désormais l'identité de Thomas Quick. Au début de son internement il comprend très vite que pour avoir l'attention de son psychiatre il doit faire appel à des souvenirs enfouis au fond de lui. Les psychiatres font alors un lien entre ses actes horribles et son enfance notamment le lien à sa mère. Une mère qui l'aurait brutaliser et tenter de le tuer et un père qui l'aurait violé. Ses souvenirs sont-ils réels ou pur imagination ?

L'auteur a réussi à me happer dans cet engrenage car c'est bel et bien un engrenage et tout le monde ou presque s'est laissé duper par Quick! Comment la police a pu laisser enfermer un innocent alors que les véritables ou le véritable tueur court toujours ? J'ai bien l'impression que ça les arrangeait alors que certains inspecteurs ou avocat se doutaient de l'innocent de Thomas. 

Outre le rôle de la police il y a également le rôle des psychologues qui se sont délectés des détails morbides et glauques sur l'enfance de Quick! Bien content d'avoir un cas pratique sous les yeux et de pouvoir affirmer leur théorie! Pour moi qui ait fait des études de psychologie j'en suis restée bouche bée je l'avoue!

Je passe rapidement sur le rôle des médecins et infirmiers qui ne trouvent rien d'autre à faire que donner toujours plus de médicaments à Quick pour le calmer de ses angoisses. C'est homme est au final un drogué qui ne peut s'empêcher de mentir afin de recevoir toujours plus de narcoleptiques et compagnie!

En bref, un livre brillant même si assez répétitif car chaque élément est repris pour chaque accusations de Quick. Malgré cela, je ne suis pas passée loin du coup de cœur et n'ai pu m'empêcher de tourner les pages pour avoir le fin mot de l'histoire. Il va y avoir une adaptation cinématographique de ce livre et j'espère pouvoir la voir car ce livre m'a vraiment plu!

 ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture. 

 

Un mot sur l'auteur:  Hannes Råstam, né en 1955 à Göteborg, a gagné de nombreux prix pour son travail de journaliste. Il est décédé en janvier 2012 d'un cancer, quelques mois après avoir terminé l'écriture de L'affaire Thomas Quick. Best-seller en Suède, le livre est en cours de traduction dans dix-sept pays. Un documentaire et un film sont en préparation.
 


mercredi 6 août 2014

Lésions dangereuses de Christian Jungersen

Date de parution: Mai 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 480 pages
ISBN: 9782207114537
Titre VO: Du Forsvinder
Traducteur: Caroline Berg


Quatrième de couverture:  Mia, institutrice danoise, épouse Frederik, jeune directeur d’une prestigieuse école privée. Ils ont un fils, Niklas. Très pris par son travail, Frederik délaisse sa famille. Il est loin d’être l’époux dont Mia rêvait. Un jour, une dispute éclate et elle l’accuse d’avoir été infidèle. Contre toute attente, Frederik se métamorphose en mari idéal du jour au lendemain : tendre, présent, attentif, il est irréprochable. Pendant deux ans, Mia est parfaitement heureuse. Jusqu'au jour, où Frederik provoque un accident de la route alors qu'ils passent de paisibles vacances en Espagne. La vie de Mia va peu à peu devenir un enfer. Qui est cet homme qui partage sa vie ? Jungersen n'a pas son pareil pour raconter l'angoisse abyssale qui survient lorsque la personne que l'on croit connaître par cœur devient un inconnu et que la douce harmonie du quotidien s'effrondre.


Mon avis: Mia est mariée à Fréderik depuis de nombreuses années. Malgré les liaisons extra-conjugales et son travail qui l'accapare beaucoup Mia pense qu'il est l'homme de sa vie.
 Ils mènent une vie paisible avec leur fils Niklas dans un quartier résidentiel du Danemark jusqu'au jour où on diagnostique une tumeur cérébrale à Frédérik.

Mia comprend alors qu'elle ne partagera plus sa vie avec le même homme mais avec un homme malade. Elle se repasse en mémoires les dernières années pour essayer de voir si à un moment certains symptomes étaient visibles. 
Peu à peu, sa vie de couple et de femme tourne au cauchemar pour ne laisser place qu'à Frédérik malade avec son manque d'empathie, ses persévérations, ses crises de larmes, ses bêtises plus ou moins grosses...Par moments, elle entrevoit encore l'ancien Frédérik mais pas assez pour continuer à vivre comme ça.
De plus, son mari sera accusé d'avoir escroqué l'école dans laquelle il travaillait. Petit à petit, ils vont tout perdre et son mari risque la prison. Aurait-il pu faire cela sciemment s'il n'avait pas été malade?

C'est un livre intéressant et instructif dans la mesure où l'auteur s'est très bien documenté sur les lésions cérébrales et qu'il nous fait partager tout au long du roman ces documents. Je suis ressortie de cette lecture en ayant appris de nombreuses choses.

Les personnages sont bien travaillés et développés que se soit Mia avec ses questionnements sur sa vie de couple...ou Frédérik qui paraît plus vrai que nature! 

Cependant, je m'attendais à plus de suspense et de rebondissements. Au final, c'est une lecture très fluide qui se lit rapidement mais il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'actions en le lisant.

 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture.

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Un mot sur l'auteur: Christian Jungersen est né dans la banlieue de Copenhague. Il travaille comme consultant scénariste pour la télévision, puis professeur de cinéma au Copenhagen Community College. Il publie Krat, en 1999, salué par la critique et qui obtient le prix du Premier Roman au Danemark. Son roman L'exception (Denoël, 2006) connaît également un succès retentissant. 
 

La petite reine de Bahia de Alejandro Reyes

Date de parution: Mai 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 416 pages
ISBN: 9782207117071
Titre VO:  La Reina del Cine Roma
Traducteur: Alexandra Carrasco



Quatrième de couverture:  À tout juste dix ans, Maria Aparecida est d’une beauté rare, et il émane d’elle une joie de vivre contagieuse qui séduit tous ceux qui la rencontrent. Après la mort de sa mère, elle déménage à Bahia pour gagner sa vie en vendant des cacahuètes et en cirant des chaussures.
Un jour, elle fait la connaissance de Betinho, jeune homosexuel à peine plus âgé qu’elle. Lui aussi a été sacrément cabossé par la vie. Il sera le frère, l’ami, l’allié de la petite fille. Le jour où un flic véreux décide que Maria Aparecida est en âge de se prostituer pour des touristes étrangers, les deux gamins décident de s’enfuir.
Magnifique mélodrame inspiré d’une histoire vraie, La petite reine de Bahia est le récit âpre et dur d’une amitié indestructible qui éclôt au milieu du chaos. Maria et Betinho, ces oubliés de la vie qui transitent dans les bas-fonds de Salvador, incarnent ce Brésil mystérieux, sensuel, misérable et insouciant à la fois. 


Mon avis: J'avais lu de bons avis sur ce livre mais je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre pour autant. Au final, cette lecture m'a retourné et bouleversé!

Maria et Betinho sont deux enfants qui ont eu la malchance de naître dans la mauvaise famille. Très tôt livrés à eux-mêmes ils vont devenir des enfants des rues. Leur rencontre va marquer le début d'une amitié indéfectible et magnifique. Rien ne peut arrêter ces deux enfants pleins d'espoir qui rêvent d'un avenir meilleur...si ce n'est la dure réalité dans laquelle ils vivent.

Pour survivre dans cet enfer ils vont se serrer les coudes, se donner la main et ne plus se lâcher. 
Entre prostitution, drogue et humiliations, ce roman aussi dur que sublime nous emmène au fin fond du Brésil où règne le chaos.

Une histoire qui m'a prise aux tripes, j'en ai encore des frissons en écrivant cette chronique! 

L'auteur interpelle le lecteur dès le début du livre ce qui fait que j'ai été embarqué dans cette lecture de suite. Avec un style bien à lui, Alejandro Reyes se montre direct, sans oublier aucuns détails afin que l'horreur soit totale. J'ai bien senti que l'auteur nous parlait d'un sujet qu'il connait.

Un monde horrible donc où on a un bon aperçu de la violence des hommes, de l'inceste, du viol, de la prostitution des enfants qui n'ont qu'un espoir: que l'on pose sur eux un regard différent. Mais, surtout pas du dégoût et de l'indifférence. 
Au milieu de cet noirceur, ces enfants des rues m'ont apparu comme étant les lumières qui éclairent cette ville. A la fois attachants, attendrissants, j'ai espère de tout cœur qu'ils s'en sortent.

C'est un livre très paradoxal car au-delà de ces horreurs, Maria a une joie de vivre inébranlable. 
Par ailleurs, pendant cette lecture j'ai ressenti un grand sentiment d'injustice vis à vis de ces enfants oubliés.

Un livre fort et puissant tout en sensibilité qui est à mon avis, le livre contemporain à lire en ce moment! Un livre à ne pas rater! 

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je remercie les édtions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.

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Un mot sur l'auteur: Né à Mexico, Alejandro Reyes est journaliste et écrivain. Il a longtemps vécu aux Etats-Unis et au Brésil, où il a été travailleur social auprès des enfants des rues.