mardi 30 décembre 2014

Les Brumes du Caire de Rosie Thomas

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Charleston
Nombre de pages: 459 pages
Titre VO: Iris and Ruby


Quatrième de couverture:  Trois femmes, trois générations, une histoire d'amour et de perte, tout en nuances.
L'arrivée inattendue de Ruby, une adolescente obstinée, apporte vie et désordre à la vieille maison du Caire d'Iris Black, sa grand-mère de 82 ans. Poussée par la relation tendue qu'elle entretient avec sa mère, Ruby a quitté l'Angleterre et cherche refuge chez cette vieille dame qu'elle n a pas vue depuis des années. Un lien étonnant s établit entre elles tandis que Ruby aide Iris à se remémorer ses souvenirs du Caire scintillant et cosmopolite de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que de son grand amour l'énigmatique Capitaine Xan Molyneux que les ravages du conflit lui ont arraché.
Cet ancien amour a déterminé la vie d'Iris, et celle de sa fille et de sa petite-fille. Et il va les affecter à nouveau, toutes les trois, d'une façon qu'elles n'auraient jamais imaginée.


Mon avis:  Voilà un livre qui m'a séduite de bout en bout. Un gros coup de cœur!
L'histoire est très touchante: la grand-mère Iris, nous raconte à travers ses souvenirs le Caire qu'elle a connu lorsqu’elle était jeune dans les années 40. L'oscillement entre la guerre et ses pertes tragiques et la volonté de profiter du moment présent en conservant une certaine insouciance et innocence.
Le lien qui se tisse peu à peu avec Ruby, sa petite-fille m'a ému. J'ai aimé voir leur relation s'établir et grandir au fil du temps. Ruby est un personnage attachant, une jeune ado rebelle qui a déjà vécu des choses assez dures pour son âge. Elle fait preuve d'une grande indépendance et d'une volonté sans faille. 
Le troisième personnage de l'histoire: Lesley, est plus en retrait. Sa relation avec sa mère est complexe et elle devra entendre et connaître la vérité pour pouvoir comprendre Iris et les raisons de son éloignement.
Le style d'écriture m'a charmé: tout en féminité et en grâce.
Il n'y a pas eu un moment dans cette histoire où j'ai décroché. Bien au contraire, j'ai poursuivi ma lecture jusqu'à tard dans la nuit..
De plus, le cadre où se déroule le roman est magique: l’Égypte et ses merveilles. Je remercie l'auteur de m'avoir fait voyager à travers cette lecture. Je n'ai plus qu'une envie c'est de visiter ce beau pays. 

En bref, un livre qui renferme tout ce que j'aime dans le contemporain. J'ai juste adoré! 

  ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Charleston pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur:  Rosie Thomas est écrivain et journaliste.   Née dans un village du pays de Galles, elle perd sa mère à l'âge de dix ans et est envoyée en pension. Après des études à Oxford, elle travaille dans l'édition puis mène de front une carrière d'écrivain et de mère de famille. Elle est l'auteur d'une vingtaine  d'ouvrages.
 

Comme si c'était toi de Mhairi McFarlane

Date de parution: Décembre 2014
Éditions: Milady
Nombre de pages: 480 pages
Titre VO: Here's Looking at You


Quatrième de couverture:  Au lycée, Anna était grosse, laide et terriblement mal dans sa peau. À trente ans, l’époque où elle était le souffre-douleur de son bahut, et de James en particulier, lui semble déjà loin : elle est belle, elle a un boulot de rêve, et la vie lui sourit. Mais le destin nous réserve parfois d’étranges surprises, et l’homme qui lui a infligé la pire humiliation de sa vie refait surface. Contre toute attente, James est devenu prévenant, drôle, spirituel… et il n’est pas insensible au charme de la ravissante jeune femme avec laquelle il organise une exposition. Il n’a pas reconnu en elle celle dont tout le monde se moquait dix ans plus tôt. Profondément troublée par ces retrouvailles inattendues, Anna est prête à tout pour ne pas retomber amoureuse de son amour de jeunesse…


Mon avis: Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire en elle-même car la quatrième de couverture en dit déjà pas mal je pense. J'avais envie de découvrir cette auteure avec son roman précédent déjà, au final j'ai craqué sur celui-ci. J'espère toujours pouvoir lire son premier roman qui me tente beaucoup. 

C'est un livre qui se lit facilement malgré le fait que ce soit un gros volume. L'histoire en elle-même est sans surprises: il s'agit d'une histoire d'amour. J'ai bien aimé même si je l'avoue, je ne pense pas m'en rappeler dans quelques temps..Tous les codes du genre romance sont repris. Malheureusement, j'aurais aimé qu'il y ait des rebondissements..De plus, le rythme est assez lent. Il y a pas mal de passages que je ne trouve pas utiles plus que ça.
Il y a pas mal d'humour également, à la sauce anglaise. Par moments j'ai eu l'impression d'être avec Bridget Jones et sa bande de copains foldingues. La ressemblance s'arrête là, Anna n'a rien de Bridget. Un humour qui ma fait sourire par moments et moins à d'autres. 
L'idée de départ n'est pas mauvaise mais tout est très attendu et linéaire malheureusement ça n'a qu'à moitié fonctionné pour moi...
Le point intéressant du livre est véritablement le traumatisme d'Anna qui a été maltraité quotidiennement pendant ses années de lycée. C'est un thème dont les auteurs ne parlent pas assez alors que ça peut être dévastateur pour ceux qui subissent moqueries et co. Son ressenti et le fait que des années plus tard elle ne parvient toujours pas à passer dessus est bien montré et traité. 

En bref, un thème assez intéressant mais une histoire beaucoup trop attendue...

♥ ♥ ♥ ♥ ♥


Un mot sur l'auteur: Mhairi McFarlane est journaliste et écrivain.  Parce que c'était nous (You Had Me At Hello) est son premier roman.  Elle vit à Nottingham.
 

lundi 29 décembre 2014

Le chaos en marche tome I de Patrick Ness

Date de parution: Octobre 2014
Éditions:  Folio
Nombre de pages: 544 pages
Titre VO: The Knife of never letting go


Quatrième de couverture:  C'est l'année de ses treize ans et, dans un mois, Todd Hewitt va devenir un homme. Il est le dernier garçon de Prentissville. Cette ville de Nouveau Monde est uniquement peuplée d'hommes. Depuis longtemps, toutes les femmes et les enfants ont disparu. A Nouveau Monde, chacun peut entendre les pensées des autres, qui circulent en un brouhaha incessant, le Bruit. Nul ne peut échapper au Bruit, nulle part, jamais...


Mon avis: Ce livre m'a fait l'effet d'un véritable O.V.N.I littéraire. Je lis peu de science-fiction même si c'est un genre qui m'intéresse de plus et ce livre m'a vraiment déconcerté. Au départ, le style d'écriture m'a beaucoup surprise, comme pas mal de lecteurs de ce que j'ai pu voir. Il y a ça et l'histoire en elle-même où le début est très flou. Je ne savais pas où je m'étais les pieds en lisant ce livre! Le Bruit surtout m'a dérangé car je me demandais ce que c'était et peu à peu tout s'est mis en place. L'histoire est si bien construite que je n'ai quasiment pas pu le lâcher avant la fin! Todd, le jeune garçon et héros de l'histoire est un personnage très attachant. Il se trouve d'ailleurs à devoir se battre contre un monde qu'il ne comprend plus. Un héros malgré lui en quelque sorte. Sa rencontre avec Vi, la seule fille qu'il n'ait jamais vu est un élément central du livre. Leur relation et leurs situations étroitement liées en font l'essence de l'intrigue. C'est un livre où l'action est de mise, il y a très peu de moments calmes. Ça m'a plu et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Me demandant seulement comment tout cela allait finir. Un très bon livre jeunesse-science-fiction en somme mais qui peut tout à fait être lu par n'importe quel adulte. J'espère être tout autant séduite par la suite de cette trilogie.

♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Folio pour cette lecture et ce partenariat


Un mot sur l'auteur:  Patrick Ness est né aux États-Unis, Passionné par la lecture et l'écriture, il étudie la littérature anglaise aux États-Unis. En 1999, il s'installe à Londres et enseigne pendant trois ans l'écriture à Oxford. Il est l'auteur de deux romans pour adultes. Il écrit également pour la radio et travaille comme critique littéraire pour le journal anglais «The Guardian».


vendredi 26 décembre 2014

Prières pour celles qui furent volées de Jennifer Clement

Date de parution: Août 2014
Éditions: Flammarion
Nombre de pages: 270 pages
ISBN: 978-2081314276
Titre VO:  Prayers for the Stolen


Quatrième de couverture:  Ladydi, 14 ans, vit dans les montagnes de Guerrero, au Mexique, où les barons de la drogue règnent sans partage. Il ne fait pas bon être une fille dans cette région où elles doivent se déguiser en garçon ou s'enlaidir pour éviter de tomber aux mains des cartels qui en font des esclaves sexuelles. Avec ses amies, elle rêve d'un avenir plein de promesses.


Mon avis:  Ladydi nous parle à travers ce roman de la condition des femmes dans les montagnes du Guerrero. Elles vivent de façon très difficile: les maris et pères partent et tentent leurs chances aux États-Unis pendant que leurs femmes attendent et espèrent qu'un jour ils reviennent. Bien souvent ce n'est pas le cas et elles se retrouvent abandonnées sans aucun moyen de subvenir à leurs besoins. C'est ici le cas pour la mère de Ladydi.  Au fil du temps, elle tombe dans l'alcool et sa principale obsession est que les trafiquants de drogue ne viennent pas lui prendre sa fille unique. Dans cette région reculée du Mexique, les femmes sont obligées de cacher leurs filles, de les enlaidir voire les travestir pour devenir des petits garçons. C'est une vie douloureuse où le crime fait partie du quotidien. Il ne reste alors que le désespoir et prier, le plus possible, pour quasiment tout. C'est une facette du Mexique que je ne connaissais pas. L'auteur m'a donné  une vision de leur vie quotidienne enrichissante et intéressante. On voit qu'elle aime ce pays et qu'elle y est très attachée. 

Malgré cela, la narratrice, Ladydi, m'a paru beaucoup trop lisse. Je n'ai pas réussi à accrocher plus que ça avec le personnage principal. Je suis donc restée un peu en dehors de l'histoire qu'on me racontait, sans parvenir à entrer complètement dedans. C'est un livre contemporain à lire pour la condition de vie de ces femmes mais il ne faut pas s'attendre à y trouver de grands bouleversements dans l'histoire. J'aurais aimé un peu plus d'action et ce ne fut pas le cas. 


♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Flammarion pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur:    Jennifer Clement est née dans le Connecticut mais ses parents ont déménagé à Mexico  alors qu'elle n'avait qu'un an. Prières pour celles qui furent volées a reçu un accueil enthousiasme, il est en cours de traduction dans de nombreux pays. Jennifer Clément vit à Mexico city. 
 


mercredi 24 décembre 2014

La véritable histoire de Noël de Marko Leino

Date de parution: Novembre 2014
Éditions: Michel Lafon
Nombre de pages: 300 pages
ISBN: 978-2749922317
Titre VO: Joulutarina


Quatrième de couverture:  Au cœur de la Laponie, pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël.
Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement au cœur de cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.


Mon avis: En cette période quoi de mieux que de lire un conte qui parle de Noël!

Nicolas, petit garçon vit avec ses parents et sa petite sœur sur une île. Un soir, il est obligé de rester seul à la maison pour entretenir le feu de la cheminée pendant que ses parents emmènent Aada, sa sœur, à l'hôpital. Malheureusement, ils ne reviendront jamais. Le petit Nicolas va être pris en charge par le village voisin où tous les habitants vivent dans la pauvreté mais ont bon cœur. Ils vont donc décider de l'accueillir à tour de rôle chaque année. Nicolas, qui a du mal à se remettre de son deuil décide alors de ne plus s'attacher à quiconque. Au fil du temps, il comprend qu'il est obligé d'ouvrir son cœur aux autres.

Un conte qui nous entraine vers des contrées enneigées et féeriques. Nicolas est un personnage qu'on ne peut qu'aimer: altruiste: il ne pense qu'à faire le bien autour de lui quitte à passer sa vie en solitaire. 
La perte de sa famille va en quelque sorte modifier toute sa vie future, que ce soit sa relation aux autres et dans la façon dont il entretient leurs souvenirs surtout celui de sa petite sœur chérie. 
C'est un livre qui transmet un beau message et qui contient une jolie moralité. Cependant, j'avais vu de très bons avis sur ce livre et je m'attendais à un livre très fort avec lequel j'aurais sûrement un coup de cœur. Ce ne fut pas le cas même cela reste une lecture agréable.

♥ ♥ ♥ ♥ ♥
J'en profite également pour vous souhaiter de passer de belles fêtes de Noël! Profitez-en bien! :)

Citation: "Le lecteur de La Véritable Histoire de Noël n'a nul besoin d'être un fanatique de Noël, ni même de croire au Père Noël. Ce livre est dédié à tous ceux qui croient à l'amour du prochain et au désintéressement 365 jours par an."

Un mot sur l'auteur:  Écrivain et scénariste finlandais. Il a été récompensé par de nombreux prix. Avec "La Véritable Histoire de Noël", son roman phare traduit en plus de quinze langues, il nous livre une histoire drôle et touchante sur le véritable sens de Noël. 

 

mardi 23 décembre 2014

Wave de Sonali Deraniyagala

Date de parution: Septembre 2014
Éditions: Kero
Nombre de pages: 288 pages
ISBN: 978-2366581140


Quatrième de couverture:  Le matin du 26 décembre 2004, un tsunami frappe l’Océan indien. Sonali Deraniyagala, en vacances au Sri Lanka, son pays natal, en réchappe miraculeusement. Mais, de sa famille, elle est la seule. La vague lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons. Wave raconte l’histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l’insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d’horreur. La matière de ce livre, c’est la peine impalpable, indescriptible de la narratrice. Sonali Deraniyagala réussit un récit poétique, sans concession et incroyablement digne sur comment survivre à l’inimaginable.


Mon avis: C'est un témoignage bouleversant qui n'a pu que me toucher. L'auteur nous livre son histoire avec pudeur et poésie. J'ai tenté de me mettre à sa place et d'imaginer sa douleur alors qu'une grande partie de sa famille meurt à cause du tsunami. Un livre qui traite du deuil et de la reconstruction de soi après un traumatisme.
Les souvenirs qu'elle conserve de ses personnes aimées et perdues nous permet d'avoir l'impression qu'elles continuent à vivre grâce et à travers eux. 
Alors qu'elle est au bord de la folie, elle trouve la force revenir à la vie. Je n'ose imaginer ce par quoi elle a du passer. Son récit est dur mais important car il témoigne de la force dont peut faire preuve l'être humain face aux épreuves de la vie. 
Il n'y a pas eu un moment pendant ma lecture où je me suis ennuyée ou je me suis demandée pourquoi elle racontait tel événement... Touchant et bouleversant de bout en bout. 

Un témoignage que je n'oublierai pas de sitôt, un pur coup de cœur! 


  ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
 
Je tiens à remercier les éditions Kero pour cette lecture et ce partenariat
 
Un mot sur l'auteur:  Sonali Deraniyagala a perdu toute sa famille lors du tsunami de 2004 alors qu’elle était en vacances au Sri Lanka. Ce livre est le récit de ce drame, sa peine et des années qui ont suivi.
 

lundi 22 décembre 2014

Rebelle Belle de Rachel Hawkins

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Albin Michel Wiz
Nombre de pages: 393 pages
ISBN: 978-2226257802
Titre VO: Rebel Belle


Quatrième de couverture: Harper Price est belle, intelligente, populaire et elle sort avec le merveilleux Ryan. En bonne première de la classe, elle déteste David Stark, son rival de toujours ! Alors qu'elle s'apprête à être couronnée Reine du bal, tout bascule. Harper voit mourir le concierge du lycée, qui, dans un dernier souffle, lui transmet un pouvoir étrange, faisant d'elle un Paladin. La voici transformée en ninja hyper entraînée. Sa mission ? Protéger une personne très, très précieuse : un Oracle. Et, bien sûr, cet oracle n'est autre que David Strark, son ennemi juré ! Voilà qui risque de ne pas plaire à Ryan... d'autant que ce dernier pourrait bien être, lui aussi, investi d'une mission l'obligeant à travailler main dans la main avec David !


Mon avis:  J'avais très envie de le découvrir alors qu'il n'existait qu'en VO. J'ai donc été ravie de pouvoir le lire à sa sortie française.
Harper, une jeune lycéenne qui a le souci de la perfection se voit confier la mission de veiller sur son ennemi juré depuis la maternelle, David. Dès lors, les choses vont se compliquer pour cette jeune fille jusqu'ici sans histoires.
 C'est un livre jeunesse qui mêle habilement la magie et les prophéties avec un rythme d'actions soutenu. Je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture et je me suis attachée aux personnages.
Je tenais à avoir le fin de mot de l'histoire, j'ai très envie de lire le tome 2 pour avoir la suite des événements. La fin du livre est assez prometteuse et ne peut qu'attiser notre curiosité.
Cependant, je pense que la couverture du livre est assez enfantine et en rebutera plus d'un pour le lire et le découvrir. C'est dommage parce que c'est un livre moins enfantin qu'il n'y parait et il mérite qu'on s'y attarde.

En bref, une bonne découverte avec au rendez-vous de l'action, de la magie et une héroïne qui sort du lot habituel.

  ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Albin Michel Wiz pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur: Rachel Hawkins est née en Alabama et a été professeur avant de se consacrer à sa passion : la littérature fantastique pour la jeunesse.  
 



samedi 20 décembre 2014

L'océan au bout du chemin de Neil Gaiman

Date de parution: Octobre 2014
Éditions:  Au diable Vauvert
Nombre de pages: 314 pages
ISBN:  978-2846268035
Titre VO:  The Ocean at the End of the Lane 


Quatrième de couverture:  "Les adultes suivent les chemins. Les enfants explorent."
De retour dans le village de sa jeunesse, un homme se remémore les évènements survenus l'année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée. L'obscurité qui monte. Et Lettie, la jeune voisine, qui soutient que la mare au bout du chemin est un océan...


Mon avis: Ce qui m'a de suite attiré avec ce livre c'est tout d'abord sa magnifique couverture qui a attiré mon regard et les bons articles des blogueurs qui m'ont donné envie de le découvrir. De plus, le côté fantastique du livre m'intriguait.

L'histoire débute par le retour du personnage principal dans son village natal lors de funérailles. Ils remémore alors un moment marquant de son enfance: sa rencontre avec Lettie, une jeune voisine de dix ans avec qui il se lie très vite. Il découvre alors un monde nouveau et plein de surprises...

Le style d'écriture de l'auteur m'a plu, je ne le connaissais pas alors qu'il a déjà écrit de nombreux livres. Ce fut donc une totale découverte. Très vite, je voulais aller au vif du sujet: que s'est-il passé quand le héros avait sept ans ? Bon, au final, je suis restée sur ma fin. Certes, c'est un joli conte avec une écriture qui nous rapporte bien la sensation que c'est un petit garçon qui nous raconte, mais l'intrigue en elle-même m'a laissée un peu perplexe.  Je pense que je m'attendais à tout autre chose d'où ma déception première.

Cependant, ce petit garçon est réellement attachant et on se place très vite à sa place. Je suis donc allée au bout de ma lecture et globalement j'ai apprécié. Les personnages sont très intriguant surtout la famille de Lettie qui semble savoir plus de choses que le personnage principal. 

L'ambiance mystérieuse est vraiment bien construite et réussie même si par moments j'étais un peu perdue et pas sûre d'avoir bien compris non plus. A noter, que chacun pourra donner sa version sur ce qu'a vécu le petit garçon car aucune explication claire ne nous ait donné. 

Je pense tenter de lire d'autres livres de cet écrivain en espérant apprécier un peu plus cette fois-ci...


 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un mot sur l'auteur: Neil Gaiman est né à Portchester. Scénariste de bande dessinée (The Sandman), il s'est rapidement imposé comme l'un des meilleurs écrivains de la nouvelle vague du fantastique anglo-saxon.





jeudi 18 décembre 2014

La chica zombie de Laura Fernandez

Date de parution: Novembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 363 pages
ISBN: 9782207116685
Traduction: Isabelle Gugnon


Quatrième de couverture: Dans la ville fictive d’Elron, à la fin des années 90, une poignée d’élèves et de professeurs se préparent au célèbre bal des Monstres du lycée Robert-Mitchum. Erin, seize ans, se réveille un matin et découvre avec effroi que ses cheveux sont pleins de vers, que ses doigts tombent les uns après les autres… Tout semble indiquer qu’elle est morte… Pourtant, malgré son odeur pestilentielle et sa chair en lambeaux, Erin doit quand même aller en cours. Elle cache son corps putréfié de zombie derrière des vêtements informes et du maquillage, et personne ne semble s’apercevoir de son état. 


Mon avis: Voilà un livre étrange avec lequel je vais avoir du mal à donner mon avis. Le livre m'intriguait par son côté science-fiction mais au final j'ai été assez déçue.
L'auteur souhaite nous montrer ce que cela fait d'être adolescent avec les problèmes liés à cet période et surtout l'influence qu'exerce entre eux les ados, le rapport parfois complexe fille/garçon. Malheureusement, je n'ai pas accroché avec la façon dont elle traite le sujet. 
Les personnages et l'histoire en elle-même sont totalement farfelus. Je m'y attendais un peu mais pas à ce point-là! De plus, je ne voyais pas où l'auteur voulait m'amener. J'ai eu trop souvent l'impression que l'histoire tournait en rond avec des personnages complètement foldingues! J'ai vraiment ressentie une sensation d'enfermement pendant ma lecture avec l'intrigue qui n’avançait pas. Je me suis ennuyée du coup.
C'est dommage parce que l'idée de départ était intéressante mais je n'ai pas accroché avec la façon de faire.


 ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture


Un mot sur l'auteur:  Journaliste espagnole culturelle et littérature pour différents journaux et magazines. Elle est considérée comme l'une des révélations littéraires espagnoles.  La chica zombie est son premier roman publié en France.


Idée cadeaux de Noël!

Bientôt Noël! Pour celles et ceux qui seraient en pannes d'idées cadeaux! Les éditions Hugo et Cie ont sorti un joli coffret en édition limitée concernant la trilogie "Beautiful" Accompagné d'un loup Aubade, spécialement créé pour l'occasion, ce coffret collector est en série limitée. Ainsi vous pourrez découvrir ou redécouvrir Beautiful Bastard, Beautiful Stranger & Beautiful Player.

lundi 15 décembre 2014

Drôle de karma de Sophie Henrionnet


 Date de parution:Octobre 2014
Éditions: City
Nombre de pages :288 pages
ISBN: 978-2824605081

Quatrième de couverture: Joséphine est une trentenaire ordinaire. Jusqu'au moment où, en quelques jours, sa vie bascule : elle découvre la double vie de son petit ami et se fait licencier. Pour couronner le tout, sa voisine meurt sous ses yeux, victime d'une chute de pot de fleurs sur la tête ! Certains diraient que Joséphine a un mauvais karma, qu'elle enchaîne les catastrophes. Qu'à cela ne tienne : elle décide de quitter Paris pour conjurer le mauvais sort. Cap sur l'Angleterre. Mais là-bas non plus, la vie de Joséphine n'est pas un long fleuve tranquille. Au beau milieu d'une excentrique famille d'aristocrates, les choses prennent même une tournure franchement délirante. Drôle de karma, décidément...



Mon avis: J'avais bien envie d'une lecture détente et agréable, je me suis donc penchée sur ce livre de chick-lit. Nous suivons les aventures rocambolesques de Joséphine, jeune trentenaire qui vit à Paris. Après s'être faîte larguée, virée, cambriolée..elle décide de partir pour Londres pour donner des cours de français à deux enfants dans une riche famille. Mais, alors qu'elle pense s'être éloignée des ennuis, ceux-ci finissent par la rattraper...

La première partie du livre m'a beaucoup plu: j'ai ri toute seule à certains passages et j'ai passé un très bon moment. Il lui arrive des tas de tuiles assez incroyables il faut dire! Le style d'écriture est moderne, vivant et résolument drôle! 
La deuxième partie du livre m'a un peu moins plu par contre. Cette partie est plus dédiée à l'enquête autour de la mort de sa voisine et m'a laissé un peu de marbre. Je pense qu'elle ne sert pas particulièrement le livre et aurait pu tout aussi bien ne pas avoir lieu du tout.  Malgré cela, sa rencontre avec la famille anglaise m'a vraiment plu: un savant mélange de modernité et de conservatisme. Une famille très attachante tout comme notre héroïne par ailleurs. 

En bref, c'est un bon livre pour passer un agréable moment de détente malgré quelques passages un peu en trop à mon goût...

 ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions City ainsi qu'Eric Poupet pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur:  SOPHIE HENRIONNET, 35 ans, chirurgien-dentiste, quatre enfants, est un brin hyperactive. Après avoir hésité longuement entre études médicales et littéraires, elle a été rattrapée par la passion de raconter des histoires. 



vendredi 12 décembre 2014

Un homme effacé de Alexandre Postel

Date de parution: Septembre 2014
Éditions: Folio
Nombre de pages: 263 pages
ISBN: 978-2070459551


Quatrième de couverture:  «Quoi qu’il arrive, il faut vous faire à l’idée que vous ne ressortirez pas blanchi du tribunal. C’est une illusion de croire ça. On ne ressort pas blanchi d’un procès comme celui-ci. Soit on en ressort sali, soit on n’en ressort pas du tout.» Damien North est un professeur de philosophie dans une université cossue. Sa vie bascule le jour où il est accusé de détention d’images illicites, mettant en scène des enfants. L’inculpé a beau se savoir innocent, un terrible engrenage commence tout juste à se mettre en marche…


Mon avis: Damien North est accusé d'avoir téléchargé et visionné des contenus pédopornographiques. Ce jour là, le monde s'écroule pour ce professeur de philosophie sans histoire. Il mène une vie tranquille, un peu routinière. C'est quelqu'un de pudique, naïf et qui a peu de contact avec les autres en dehors de son travail. A partir de jour là, plus rien ne sera pareil pour lui. Sa vie bascule ainsi que toutes ses croyances. Il se trouve au coeur d'une machination qu'il n'aurait jamais pu s'imaginer.
L'auteur nous réserve des surprises dans ce livre alors que je pensais avec le résumé savoir à quoi m'attendre.
J'ai été touché par ce personnage et par ce qui lui arrive. On peut aisément se mettre à sa place je pense.
C'est un livre d'une grande finesse tant au niveau de l'écriture que de la psychologie du personnage. On se pose des questions qui sont fondamentales pour tout être humain. Écrit brillamment et d'une grande intelligence, j'ai apprécié découvrir cet auteur. 
Il a su donner une dimension très réaliste à son personnage et je m'y suis attachée. Je tenais à savoir comment tout cela allait finir. Je n'ai pas été déçue et je suis heureuse d'avoir fait la connaissance de cet homme effacé. 


 ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Folio pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur: Alexandre Postel né en 1982. Il enseigne la littérature française à Paris. Un homme effacé est son premier roman. Il a reçu le Goncourt du premier roman.

mercredi 10 décembre 2014

Loin de son absence de Shez

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Grasset
Nombre de pages: 216 pages
ISBN: 9782246811961
Titre VO:  Away from his absence


Quatrième de couverture:  Ofra et Moshé vivent en couple, partagent leur appartement, leur lit, elle veut lui plaire, il la désire, elle l’exaspère, il la manipule, la tient à distance mais finit toujours par revenir vers elle. Elle a trente-quatre ans, lui la soixantaine, et cette femme vit toujours avec son père qui est aussi son amant.


Mon avis: Voici une lecture particulière car elle a pour sujet l'inceste et l'ambivalence des sentiments.
C'est un roman qui n'est pas écrit de façon linéaire ce qui peut être un peu perturbant par moments. Je ne savais plus trop où me situer dans les époques.
Le style de l'auteur est particulier, poétique et totalement au service de ce que le personnage vit. Contrairement à d'autres livres où on peut trouver une profusion des figures de style sans raison apparente.
Au niveau psychologique c'est un bon livre. L'auteur a apparemment vécu l'inceste et sait en parler parfaitement avec les mots justes. 
L'ambivalence des sentiments d'Ofra est particulièrement mise en valeur ainsi que les pensées morbides. Sa relation avec la psychologue va l'aider. Elle va trouver un soutien avec elle. C'est quelqu'un qui est en recherche constante d'amour au final. 
A certains moments j'ai presque sentie sa douleur et puis par moments c'est un personnage que je n'ai pas compris, qui a des attitudes étranges un peu. Mais globalement, Ofra est attachante et émouvante. 
Je suis beaucoup plus entrée en empathie avec elle lors de la seconde partie du livre où sa souffrance prend une forme inattendue. 
Au final, c'est un personnage qui aura vécu auprès de deux parents pervers et un peu sadiques. Sa vie est boulerversé à cause de cela et elle doit réapprendre à vivre en étant un être à part entière. 
C'est un livre dur et poignant, je pense que le sujet en rebutera certains ce qui est vraiment dommage car au niveau psychologique il est plus qu'intéressant à lire.

 ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Grasset pour cette lecture et ce partenariat.


Un mot sur l'auteur:  Née à Pétah Tikva, Shez est auteur de roman, de poésie et de pièces de théâtre. Loin de son absence a été adapté au cinéma par Keren Yedaya et présenté au festival de Cannes en 2014, sous le titre Loin de son père.
 

 

mardi 9 décembre 2014

Satan était un ange de Karine Giebel

Date de parution: Novembre 2014
Éditions: Fleuve Noir
Nombre de pages: 336 pages
ISBN: 978-2265098398


Quatrième de couverture: Hier encore, François était quelqu'un. Un homme respectable et respecté. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif qui tenterait d'échapper à son assassin. En vain. Sur la route, Paul, un jeune auto-stoppeur de 20 ans. François s'arrête. "Vous allez où ?" demande-t-il. "Je ne sais pas. Et vous ?" "Je ne sais pas non plus". Que cache ce mystérieux jeune homme ? Aucune importance pour François qui a désormais un compagnon de route. Malgré les blessures de l'un et les secrets de l'autre, malgré la mort et la violence, ces deux écorchés vifs vont miraculeusement s'apprivoiser et vivre un voyage qui les mènera au-delà de tout ce qu'ils avaient pu imaginer. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. Vivre des choses incensées. Vivre surtout...Car la mort n'est pas forcément là où l'on pense la trouver.


Mon avis: Depuis le temps que j'entends parler de cet auteur de talent, j'avais vraiment hâte de lire un de ses livres.

Le thriller met l'accent sur deux hommes. Deux personnages qui ne se seraient jamais croisés en temps normal et qui vont faire un bon bout de chemin ensemble.
François,  un avocat quadragénaire prend la route pour fuir. Quoi, on l'apprend par la suite...
Paul, jeune auto-stoppeur monte dans la voiture de François. Lui aussi est en fuite...

La relation qui va peu à peu se créer entre les deux personnages est touchante. C'est ce que j'ai le plus aimé dans ce livre. Un lien fort va se mettre en place qui va les pousser à chercher qui ils sont au fond d'eux-mêmes. Le travail effectué par l'auteur sur ces deux compagnons de route est remarquable.
Le style de l'auteur est agréable à lire, moderne et assez tranchant avec des phrases courtes.

Cependant, la magnifique couverture du livre me donnait à penser que j'allais lire quelque chose de très sombre. Il y a de la noirceur, oui. Mais pas tant que ça finalement.J'attendais plus de surprises et je pensais vraiment jusqu'à la fin y avoir droit. Au final, c'est une lecture plaisante mais attendue hélas.
Il m'a vraiment manqué au moins un rebondissement et plus de suspense.

En bref, un livre plaisant au niveau de la relation entre les personnages mais qui m'a laissé sur ma fin...

 ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Fleuve Noir et L'agence Abstract pour cette lecture et ce partenariat.


Citation: " Satan était un ange. Le premier des anges, même! Et le plus beau, aussi. Comme tous les anges, il avait une mission à remplir sur Terre...Dieu l'aurait envoyé parmi les hommes pour leur insuffler les énergies négatives. La haine, la jalousie, la colère, la violence, l'avarice...Pour tenter les hommes et leur apprendre justement à résister à toutes ces tentations néfastes. Pour forcer leur libre arbitre. Mais Lucifer, à force d'inspirer cela aux hommes, avait fini par pêcher...Alors, Dieu l'avait précipité aux Enfers...Mais Il lui a déjà pardonné. Et au moment du Jugement dernier, Satan reprendre sa place auprès du Seigneur...Tu vois, Petit, Satan était un ange...Et il le redeviendra."

Un mot sur l'auteur:  Karine Giébel est l'une des reines incontestées du roman noir français, notamment avec Meurtres pour rédemption. Elle a été récompensée à plusieurs reprises par de nombreux prix, en particulier pour Les Morsures de l'ombre, qui a reçu le prix Intramuros, le prix SNCF du Polar et le prix Derrière les murs. Elle est également deux fois lauréate du Prix Marseillais du Polar. Ses livres sont traduits dans huit pays et pour certains en cours d'adaptation audiovisuelle. Satan étain un ange est son huitième roman.
 


dimanche 7 décembre 2014

Tant que nous sommes vivants de Anne-Laure Bondoux

Date de parution: Septembre 2014
Éditions: Gallimard Jeunesse
Nombre de pages: 304 pages
ISBN: 978-2070653799

Quatrième de couverture:  Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron la nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers les territoires inconnus... Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière, l'amour suffit-il à nous garder vivants ?


Mon avis: J'avais beaucoup entendu parler de ce livre notamment par les chroniqueurs Gallimard. J'étais donc ravie de pouvoir le découvrir à mon tour. Comme espéré, j'ai beaucoup aimé cette lecture porté par une magnifique plume.

Bo et Hama sont amoureux. Ils partagent leurs temps entre travailler à l'Usine et tenter de passer quelques moments seuls pour vivre leur amour. Alors qu'ils sont heureux ils sont obligés de quitter la ville qui a vu naître leur amour. Tous se liguent contre eux. Va s'en suivre un long périple où ils vont devoir affronter ce qu'ils sont. Leur amour parviendra-t-il à survivre à cela ?

Je crois que ce que j'ai le plus aimé dans cette histoire c'est le style de l'auteur. Une plume juste magnifique! Elle parvient à insuffler une poésie à son roman qui m'a embarqué. L'histoire que vivent nos personnages est aussi prenante, touchante, émouvante,.. Je suis passée par un grand panel d'émotions. Ce roman nous pousse à réfléchir sur la vie, les pertes que l'on subie, la peur de l'inconnu, la mort... C'est pour moi, un très bon livre empli d'une certaine dose de magie qui m'a fait frissonné à la fin. 
Et, en bonus, une jolie couverture en noir et blanc, élégante et qui fait quelques clins d’œils à l'histoire racontée.

En bref, un livre que je conseille à tous car on y découvre une superbe plume tout en finesse et en poésie avec une histoire pleine d'émotions.


 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour cette lecture et ce partenariat.


Un mot sur l'auteur:  Anne-Laure Bondoux est l'auteur de «Le temps des miracles» (2009), «Les larmes de l'assassin» (2003), «Pépites» (2005), «La Princetta et le Capitaine» (2004), «Le destin de Linus Hoppe» (2001), «La vie comme elle vient» (2004). Récompensés par de nombreux prix, ses romans sont traduits dans le monde entier.
 



vendredi 5 décembre 2014

Hopeless de Colleen Hoover

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Fleuve Noir
Nombre de pages: 506 pages
ISBN: 978-2265098343


Quatrième de couverture:  Sky, 17 ans, vit avec sa mère adoptive Karen. Après plusieurs années de scolarisation à domicile, elle débute sa dernière année de lycée dans un nouvel établissement où elle ne connaît quasiment personne. Peu importe, de toute façon, Sky ne ressent aucune émotion pour personne depuis son enfance. Alors quand elle croise Holder, le bad boy du lycée, elle est surprise de l'effet qu'il a sur elle. Sky comprend rapidement qu'Holder n'est pas celui que tout le monde croit et leur relation devient passionnée. Peu à peu, elle découvre grâce à lui la vérité sur son passé. Tous deux étaient amis et voisins dans leur enfance. Mais elle ne s'en souvient pas...


Mon avis:  J'ai dévoré les 500 pages de ce roman en l'espace de deux jours! J'ai tout bonnement adoré! 

Sky vit avec sa mère adoptive depuis 13 ans. Elle mène une vie un peu particulière car elle est scolarisée à la maison et n'a pas accès aux nouvelles technologies, sa mère étant contre. Mais cette année elle a réussi à persuader sa mère d'aller au lycée comme les autres ados. 
Elle fait la connaissance d'Holder  dont elle va vite tomber sous le charme. Peu à peu, elle va s'apercevoir qu'il détient les clés de son histoire passée. Il faudra alors qu'elle l'affronte...

Les premières pages du roman sont beaucoup consacrées à la relation naissante entre Sky et Holder. Je trouvais cela un peu lent par moment mais j'ai de suite accroché avec les personnages.
Dans la seconde partie du livre, les choses s'accélèrent nettement et les révélations pleuvent jusqu'à la fin. A chaque fois, je me suis dit "mais c'est de la folie ce livre!".
J'ai adoré la relation entre les deux amoureux. Au début j'avais un peu peur que ce soit trop young adult avec juste une histoire d'amour mais ce livre est beaucoup plus profond! L'auteur y aborde des thèmes sensibles et le fait très bien.
Sky est une ado particulière qui se fiche des rumeurs qui courent sur son compte...J'ai vraiment apprécié sa personnalité. Holder, représente, à mon sens, un peu le prince charmant même s'il cache de nombreuses facettes assez sombres.
Deux personnalités intéressantes et une fois réunies elles forment un couple très attachant.

En bref, un très bon livre que j'ai dévoré! 

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Un mot sur l'auteur: Colleen Hoover est l'auteure américaine de deux best sellers, Slammed et Point of Retreat. Elle vit au Texas avec son époux et leurs trois fils.
 

jeudi 4 décembre 2014

La séparation de Dinah Jefferies

Date de parution: Octobre 2014
Editions: Presses de la Cité
Nombre de pages: 464 pages
ISBN: 978-2258104075
Titre VO: The Separation



Quatrième de couverture: En Malaisie, la guerre civile fait rage en 1955. Chez les Cartwright, une famille de colons, le départ pour l'Angleterre est imminent : il est devenu trop dangereux de rester. Mais, du haut de ses onze ans, Emma ne comprend pas les raisons qui poussent son père à hâter les préparatifs sans même attendre le retour de sa mère, Lydia. Elle se heurte à un mur de silence et doit bientôt embarquer sur un bateau pour l'Europe avec lui et sa jeune sœur.

Après un séjour passé au chevet d'une amie souffrante, Lydia rentre chez elle pour trouver sa maison vide. Aucun signe de son mari, Alec, ou de leurs filles, ni même des serviteurs. Désespérée, elle se lance dans un périlleux voyage à travers la Malaisie pour retrouver ses enfants, sans se douter que des milliers de kilomètres les séparent.

Mon avis: Lydia se trouve séparée de ses deux filles Emma et Fleur alors qu'elle part rendre visite à une amie malade. Son mari orchestre son départ avec les deux enfants et fait croire à celles-ci que leur mère les a abandonné. De son côté, Lydia apprendra la mort de ses filles. Durant trois longues années nous suivons le point de vue de cette mère: son deuil impossible, son espoir d'oser croire encore que ses filles sont vivantes. 
Il y a également une alternance dans les chapitres avec le ressenti d'Emma, la fille aînée et la plus rebelle des deux qui ne croit pas que sa mère les ait abandonnés. Il s'ensuit une lutte sans relâche pour continuer de croire à l'impossible.

Tout le long du livre je voulais savoir si cette mère allait enfin pouvoir retrouver ses enfants. Cette histoire m'a beaucoup touché et les personnages sont très émouvants.
Dinah Jefferies nous offre sa plume qui est tout en douceur et en poésie. Son style est vraiment très beau et nous offre en prime un magnifique voyage à travers la Malaisie. Une bonne touche d'exotisme ponctue tout le long cette jolie lecture.Pour le coup, j'ai vraiment ressenti l'attachement de l'auteur à ce pays. 
C'est donc un bon livre contemporain avec un drame familial touchant et prenant. Une famille au coeur de la machination du père. 

 ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Presses de la Cité pour cette lecture et ce partenariat.


Un mot sur l'auteur: Dinah Jefferies a grandi en Malaisie avant de partir pour l'Angleterre, puis l'Italie et l'Espagne. Frappée par un drame familial en 1985, elle change de vie et se consacre à l'écriture. La Séparation est son premier roman.

lundi 1 décembre 2014

La route qui mène à la ville de Natalia Ginzburg

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 128 pages
ISBN: 9782207118009
Titre VO:  La strada che va in città
Traduction: Georges Piroué


Quatrième de couverture:  Hommage magnifique d’une romancière à une autre, Marie Darrieussecq salue le don d’observation de Natalia Ginzburg, qui éclate impitoyable et lucide à chaque ligne.
En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville.
L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains. 


Mon avis:  Je suis ressortie de cette lecture un peu perplexe. Delia, qui vit à la campagne avec sa famille, dans une certaine pauvreté, rêve de la ville et ne souhaite qu'une chose chaque jour y aller. La ville la fait rêver, au point de se mettre dans une posture particulière et de s'attirer des ennuis. 

D'ailleurs, l'ennui est le maître mot de ce roman. Delia n'est intéressée par rien ou si peu. J'ai été étonné de voir à quel point on pouvait vivre une vie si monotone! Car la ville l'intéresse, oui mais peu de temps finalement. 
C'est un personnage complexe. Je ne suis pas entrée en empathie avec elle, par moments elle m'agaçait fortement d'ailleurs! Elle a un côté si égocentrique qu'elle fait le mal autour d'elle. Elle vit dans une bulle avec une naïveté apparente mais je ne suis pas sûre qu'il s'agisse bien de naïveté.  Elle n'est pas maîtresse de sa vie et ne cherche pas à l'être finalement.

Le style d'écriture est très particulier, c'est ce qui m'a le plus dérangé. L'auteur parle elle-même, à la fin du livre, d'une volonté de traiter ses phrases comme un coup dans la figure. C'est un peu le ressenti que j'ai eu. Elle ne s'étale jamais, il n'y a pas de longueurs ou de temps mort. C'est un bon point mais du coup à  vouloir être si concis, j'ai eu la sensation d'une écriture hachée un peu.

En bref, un livre qui se lit très vite mais qui ne m'a pas totalement séduite.

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture


Un mot sur l'auteur:  Natalia Ginzburg née Natalia Levi est une écrivain italienne. Elle fut l'épouse de l'éditeur antifasciste Leone Ginzburg et la mère de l'historien Carlo Ginzburg.