samedi 18 avril 2015

A la mesure de nos silences de Sophie Loubière

Date de parution: Janvier 2015
Éditions: Fleuve
Nombre de pages: 302 pages


Quatrième de couverture:  Jamais Antoine n'aurait pensé que son grand-père puisse agir ainsi : il y a quelques heures à peine, l'adolescent sortait du lycée, s'apprêtant royalement à rater son bac. Kidnappé par papi à bord d'un vieux coupé Volvo, il roule à présent vers l'inconnu, privé de son iPhone. À 82 ans, François Valent, journaliste brillant, aura parcouru le monde et couvert tous les conflits du globe sans jamais flancher.
S'il a conclu un marché avec son petit-fils, c'est pour tenter de le convaincre de ne pas lâcher ses études. Mais ce voyage improvisé ne se fera pas sans heurts. La destination vers laquelle le vieil homme conduit Antoine – la ville de Villefranche-de-Rouergue, où il a grandi – a ce parfum particulier du remords. C'est là que l'enfance de François a trébuché. Lors d'un drame sanglant de la Seconde Guerre mondiale dont l'Histoire a gardé le secret. À la fois quête du souvenir et voyage initiatique, cette échappée belle les révèlera l'un à l'autre. 


Mon avis: François décide d'emmener pendant deux jours son petit-fils en week-end afin de parcourir les routes de son enfance et de lui montrer ce qu'est réellement la vie. Antoine va bientôt passer son bac mais tout ce qui l'intéresse est d'aller surfer sur Facebook et de jouer aux jeux-vidéos. Une belle occasion pour le grand-père de tenter de le remettre sur le droit chemin et également de se remémorer les moments tragiques qui ont jalonnés son enfance. Antoine, doit ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure et comprendre que ce qu'il tient pour acquis aujourd'hui, ne l'était pas pour les hommes d'hier. Des hommes qui se sont battus pour que les générations futures puissent prospérer et connaitre une meilleure vie que la leur. Une façon de lui offrir une leçon de vie et qui se révélera utile pour les deux. 
François pourra revivre son enfance, laisser libre cours aux souvenirs, parfois douloureux, et affronter sa  culpabilité.

J'ai apprécié le lien qui se crée entre ces deux personnages, à priori aux antipodes. On a l'impression qu'un gouffre les sépare alors que 48 heures peuvent, peut-être, suffire à se connaitre et se reconnaitre malgré les différences. Chacun devra apprendre de l'autre pour en tirer le meilleur et s'enrichir de ses expériences. 
Les chapitres sont en alternance entre les souvenirs de François concernant la guerre et l'horreur qui l'a accompagnée. La violence dont les hommes sont capables et coupables mais aussi toutes les belles actions qu'ils peuvent faire naitre. Un livre qui rend hommage à la résistance et à ces hommes qui ont péri pour leurs idéaux.Le style d'écriture est magnifique, très poétique et imagé. Cependant, je ne suis pas parvenue à entrer plus que cela dans cette histoire. Il m'a manqué quelque chose, une sorte d'étincelle. Je trouve aussi que les éléments concernant la Seconde Guerre Mondiale arrivent trop tard dans le roman. A plus de la moitié du livre, il n'y a toujours que quelques bribes ce qui m'a frustrée. Je sais que ce livre a beaucoup plu à d'autres lecteurs et lectrices, je pense donc être passée totalement à côté malheureusement. Un livre un peu trop lent dans son ensemble, et, avec, tout de même, une seconde moitié qui m'a plus séduite car on en apprend davantage sur François ainsi que les autres membres de la famille.

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Fleuve pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur:  Sophie Loubière est une journaliste, productrice, écrivain, spécialiste de musique de film, née le 10 décembre 1966 à Nancy, en Lorraine.
 

2 commentaires:

  1. Oh c'est dommage que tu n'aies pas été séduite par ce roman, j'en avais pourtant entendu de bons avis!

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  2. C'est l'aspect sur la seconde guerre mondiale qui me faisait surtout envie, du coup je ne sais pas si je le lirai.. Peut-être un jour mais ce n'est pas une priorité.

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Merci pour votre passage sur le blog!